L’expansion humaine étouffe la vie sur notre globe, épuise les ressources, menace même les conditions de l’existence humaine.
La majorité des humains sont pourtant de bonnes personnes qui n’ont pas d’intention malicieuse et agissent en bonne conscience.
Alors, d’où vient le malheur ?
Il vient d’un mécanisme inconscient.
Ce gonflement tumoral externe qui a produit de gros champignons comme Shanghai ou New-York et de grosses tartes comme Paris et Londres peut se comparer, dans le niveau interne de la conscience, au gonflement excessif de l’ego et de ses exigences.
On ne s’en rend pas compte, puisque notre conscience est limitée, mais on ne cesse de privilégier tous les choix les plus favorables à nos satisfactions, justifiées ou non.
Ainsi sans le savoir, les bonnes personnes fabriquent-elles chacune sa part d’un monde invivable, de plus en plus dense, agité, envahissant, destructeur.
Ce sont de multiples milliards de choix intimes qui s’additionnent pour secréter le matérialisme régnant, pavé de « bonnes intentions. »
C’est un mécanisme inconscient, il est donc important de développer la conscience, et de voir où commencent les glissements vers l’excès.
Où commencer ?
Examinons où nous en sommes, dans tous les domaines de nos actions, à propos de notre disposition au partage,
Voilà un bon point de départ.
Nous sommes le réseau souterrain qui alimente les champignons et la forêt de vie. Nous ne verrons pas les résultats, mais nous pouvons y contribuer positivement.