La Voie naturelle
Développement personnel, bien être, spiritualité…

Jean-Marie Paglia

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LA VOIE DE L'HUMANITÉ (livre 2)

Copyright © 2014 - JM Paglia

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Synopsis

À travers la situation économique, comprendre le chemin que suit l'humanité. Dans les pays riches comme dans les pays pauvres, les inégalités se creusent et persistent. Ces problèmes ont leur origine dans ce que nous sommes : des êtres dont la vision consciente est trop limitée. Nous avons besoin de valeurs nouvelles, nous avons besoin d'élargir notre conscience individuelle. Les mouvements qui se manifestent dans la société mondiale révèlent que celle-ci évolue comme tout autre système vivant, en trouvant spontanément les solutions qu'il lui faut, telles que celles qui apparaissent dans l'économie solidaire. Le livre relie en un tableau d'ensemble les questions économiques et les aspects spirituels, il offre au lecteur des pistes pour continuer la réflexion à sa convenance.

Aperçu

La Voie de l’humanité, livre 2.

Réflexions philosophiques sur les enjeux politiques et culturels.

 

Ce livre est une réflexion humaniste sur l’évolution de l’humanité.

Les premiers chapitres observent des faits : les budgets militaires, par exemple, sont délirants. La gestion politique de la société est soumise à la puissance du grand capitalisme qui dirige non seulement notre style de vie, mais aussi notre mode de pensée. Nous sommes donc assez loin d’une démocratie véritable, il faut voir ce qu’on entend par démocratie véritable et par démocratie bidon.

Cependant, on trouve profondément ancré dans chaque personne le besoin de développement personnel. Il doit y avoir une adéquation entre les principes de développement personnel et les principes de l’organisation politique.

Faire le point sur ce sujet nous montre des errements graves dans les pratiques sociales : par exemple le régime carcéral, qui est d’une primitive brutalité, ou le choix de l’énergie nucléaire, qui est une funeste malédiction.

L’humanité s’amasse en immenses métropoles, et c’est déjà là le signe d’une évolution qui ne peut pas être positive. Les états favorisent la croissance démographique, ce qui sert les ambitions des politiques, des maîtres du capitalisme et aussi des dirigeants religieux.

Telle est l’orientation de l’évolution humaine, dirigée d’en haut, et non pas décidée lucidement par les individus.

Pour savoir quelle devrait être la direction de l’évolution humaine, il faut savoir ce qu’est le sens de la destinée humaine.

La seule source crédible du sens de la vie nous est donnée par le distillat de l’expérience humaine depuis les temps préhistoriques, tout au long des siècles, nous avons acquis la connaissance dont nous avons besoin. C’est la tradition de sagesse orientale qui la détient et maintenant nous la livre.

Celle-ci nous apprend que l’univers est un phénomène naturel qui ne dépend pas d’un Dieu personnel. L’univers est constitué d’un réseau de correspondances infinies, qui se groupent toutes sous les deux aspects équilibrés d’esprit et de matière.

Ces correspondances constituent aussi des lois qui régissent notre existence. Nous sommes donc en mesure de comprendre notre monde et de nous comprendre. Cette cosmologie s’accorde bien avec les observations de la science moderne.

La pensée scientifique et philosophique est pourtant insuffisante pour répondre à nos besoins. Elle n’a jamais pu éviter les catastrophes que nous fabriquons diligemment. Là encore, c’est l’expérience humaine antique qui nous ouvre la voie : la pensée rationnelle est trop restreinte, il est nécessaire d’avoir recours à la totalité de notre esprit, c'est-à-dire à la pensée intuitive, la pensée holistique, qui peut apporter toutes les réponses. Se limiter à la réflexion rationnelle est une auto mutilation. C’est en nous rendant compte de ce que peut nous apporter la pensée mystique, dans des exercices comme la méditation, que nous trouverons la voie d’une évolution tout à fait complète et tout à fait harmonieuse.

p 9 et 10:

Le présent ouvrage se concentre sur l’étude des questions politiques et culturelles qui agitent notre monde, du point de vue du citoyen ordinaire qui réfléchit sur l’univers qui l’entoure et sur son propre destin. Notre monde est constitué d’un bouillonnement de problèmes majeurs qui ne cessent de nous mettre en alerte.

Cet ensemble de questions alarmantes – économiques, sociales, politiques, culturelles, démographiques, environnementales, ontologiques, et autres, réclame une approche cohérente et assurée. Or il nous manque précisément la vision méthodique et unifiée qui nous permettrait de saisir les problèmes dans une compréhension globale et ainsi nous permettrait d’y apporter les solutions appropriées.

Loin d’apporter des solutions, de créer de l’harmonie et du bien-être, notre civilisation fabrique toujours davantage de problèmes qu’elle n’en résout. Nos activités explosent dans mille directions contradictoires, les cultures, les religions, les sociétés, les systèmes économiques et sociaux s’affrontent ou s’ignorent. Les sciences ne produisent que des savoirs de plus en plus morcelés, de sorte que la pensée humaine est victime de cet émiettement et se trouve confrontée à des catastrophes qu’elle n’a pas vu venir à temps.

...

En découvrant que dans le passé, l’espèce humaine a déjà su acquérir une compréhension fiable et complète de son univers, en réhabilitant le savoir-faire ancien tout en le mariant avec les connaissances de l’ère moderne, le citoyen ordinaire voit s’ouvrir devant lui une perspective unique qui lui donne les clés d’une compréhension complète du sens de l’aventure humaine. Il découvre qu’il peut être en mesure de comprendre son monde, de comprendre son destin, et par là, de trouver des solutions aux conflits qui l’entourent.

pages 37-38:

Le contrôle culturel et mental de la société

Dans son chapitre sur la société de consommation, le site Internet Global Issues (Problèmes Planétaires) analyse avec lucidité les relations entre la culture capitaliste et la société que cette culture génère. (1)

Nous en donnons ici un résumé :

A la fin du dix-neuvième siècle, le capitalisme avait atteint une énorme puissance, et les technologies nouvelles permettaient d’accroître indéfiniment la production de marchandises. Cela conduisait à une crise, comme l’explique Richard Robbins (2) car la population ne pouvait pas absorber cet excès de production. La société dût donc s’adapter face à la crise, et en fut profondément transformée. Il fallut convaincre les gens de la nécessité d’acheter, et même créer une nouvelle idéologie du plaisir.

La transition d’une société aux valeurs assez équilibrées vers un matérialisme fondamental peut se suivre à la trace entre 1880 et 1930 :

Le gouvernement, aux Etats-Unis, tout autant que les institutions éducatives se mirent à promouvoir la consommation. Le même mouvement s’étendit aussi aux autres pays industrialisés.

Les travailleurs bénéficièrent d’un pouvoir d’achat élevé pour pouvoir dépenser, et aussi de grandes facilités de crédit.

Cela s’est accompagné d’un changement fondamental des valeurs culturelles et par conséquent d’une mutation des caractéristiques morales de la société. La frugalité, la modestie, la modération ont cédé la place aux dépenses obligatoires.

...

Au lendemain de la seconde guerre mondiale l’évolution de la société s’observe ainsi (3) :

Le capitalisme et les institutions surent utiliser les moyens de la psychologie moderne pour servir leurs intérêts. Il fallait insuffler dans la société un degré de conformisme souhaitable ; cela permettait de disposer d’un terrain d’économie politique stable et prévisible. Les grosses compagnies ont mis en œuvre les méthodes de la recherche psychologique pour analyser les gens et leurs comportements prévisibles. On pouvait ainsi conduire les gens à acheter les produits proposés tout en leur donnant l’impression qu’en achetant, ils exprimaient librement leur individualité.

« Ce soutien à l’individualisme était d’autant plus précieux qu’il représentait un contrôle social imposé subtilement. On poussait les gens à l’individualisme de façon à supprimer ou à affaiblir tout engagement politique ou social trop fort ; les gens auraient tendance à se retourner vers eux-mêmes exclusivement. »

p 77-78:

Mais de qui s’agit-il ?

La quasi-totalité des détenus sont issus des milieux les plus défavorisés. Alors que les grands criminels représentent moins de 5 p. 100 des prisonniers, les autres sont de petits ou moyens délinquants issus des couches sociales déshéritées.

La prison apparaît donc comme un instrument qui, aux mains des classes favorisées, exerce une répression visant à protéger les avantages acquis, à consacrer les inégalités sociales.

L’exercice de la justice témoigne d’une guerre des classes larvée, muette, qui ne dit pas son nom. Cependant on voit à quel point elle fauche large : plus de 30 p.100 des prisonniers sont des prévenus présumés innocents, non encore jugés (et jusqu’à 50 p. 100 dans certains pays.)

Le cœur du problème

Punition dissuasive ? C’est un échec.

Punition douloureuse ? C’est une vengeance inutile et stérile. Il est ridicule que la société exerce une vengeance envers de simples individus.

Si une société refuse d’amender ses délinquants cela signifie également que la majorité des individus de cette société refusent de s’amender eux-mêmes. Cela signifie aussi la continuation des problèmes, l’échec d’une progression vers une société meilleure.

C’est refuser de prendre en charge les condamnés. Refuser de reconnaître la complexité des conditions qui entraînent à la criminalité. Refuser de reconnaître que ce n’est pas seulement les coupables qui doivent payer, mais aussi que ce sont les citoyens modèles qui doivent payer pour réhabiliter ceux qui sont des leurs. Et ce faisant, ils s’amélioreraient eux- mêmes. Conserver le régime carcéral, c’est vouloir gommer les condamnés, les effacer du paysage. Nier leur existence, refuser de leur accorder un autre traitement que la suppression. Telle est la politique en vigueur, et le silence entendu des médias exprime l’opinion des classes de citoyens modèles.

p 88-89:

On ne sait toujours pas comment stocker ces déchets définitivement et de façon sûre. Il n` y a nulle part au monde un stockage adéquat des déchets hautement radioactifs. Un réacteur produit plus de 20 tonnes de combustible épuisé par an, on en stocke déjà des centaines de milliers tonnes. C’est un produit hautement radioactif qui demeure toxique pendant des dizaines de milliers d’années. (4)

Comment contrôler et neutraliser les radiations ou les infiltrations pendant aussi longtemps ?

La seule présence des déchets de haute toxicité n’est pas simplement un « risque » « une potentialité qui serait éventuellement malheureuse ». Leur seule existence, leur réalité, est déjà en elle-même une catastrophe majeure.

Les déchets hautement radioactifs restent nocifs plus de 100 000 ans. Le Plutonium, qui est le plus toxique d’entre eux, demeure dangereux pendant 500 000 ans. Un microgramme, c'est-à-dire un millionième de gramme est une dose invisible mais potentiellement mortelle. (Nous en fabriquons des tonnes chaque année, elles circulent sur nos routes et voies ferrées. Un seul réacteur produit plus de 20 kilos de plutonium par an.) (6)

Une petite dose contamine pour une durée d’ères géologiques. Si elle passe dans le milieu ambiant, cette petite dose ne disparaît plus, elle se transmet dans la chaîne alimentaire, dans l’atmosphère, mais ne disparaît pas. Pendant 500 000 ans, elle demeure délétère. Pendant tout ce temps-là elle doit rester isolée du milieu de vie.

Cela fait un peu plus de cent fois l’âge des Pyramides. Plus de deux fois l’existence de l’homo sapiens le plus primitif. Peut-être une occasion de réaliser que nous avançons imprudemment sur un terrain maudit que nous devrions nous interdire. Les autorités prétendent que ‘nous savons’ gérer les déchets. Il n’en est rien. Aucune technologie concevable ne peut protéger sur des périodes dépassant toute expérience.

p 103:

Le milieu urbain concentré

Les grandes villes sont un milieu artificiel qui altère inexorablement la qualité de vie. Le milieu devient bruyant, sale, agité, congestionné. Nombreuses sont les études montrant qu’il est nocif pour la santé :

L’une d’elles signale que la pollution urbaine provoque 24 000 décès prématurés chaque année en Grande Bretagne. Les enfants qui vivent à moins de 500 mètres d’une autoroute subissent des lésions pulmonaires permanentes, leur vie est abrégée, sans doute à cause de la pollution des gaz de voitures. La mortalité pour cause cardiaque est trois fois plus élevée au centre de Londres que dans une ville moyenne d’Ecosse. (1)

Seules sont épargnées les villes dans lesquelles aucune étude n’a été effectuée.

Le milieu de vie est aussi nocif au plan psychique. La criminalité y est élevée, les gens doivent souvent compenser leur mal de vivre par un usage important d’alcool, de drogue, de médicaments sédatifs, de soins psychologiques. A cause de ces abus, le milieu devient trop excité, trop chaud, il apparaît une culture urbaine de violence et de criminalité.

En ne cessant de croître, la population subit nécessairement une dégradation morale, à cause de la tension qui croît au même rythme. Cette dégradation morale génère les conflits, qu’il s’agisse aussi bien de criminalité locale que d’affrontements politiques, ethniques ou internationaux.

p 175:

L’esprit dans la matière

En comprenant la genèse du monde, en comprenant que la matière est une condensation d’énergie subtile, on comprend aussi que les deux sont inséparables. «Toute chose est de l’esprit qui a assumé une forme. »

Les deux constituent une seule unité. L’esprit est l’essence de la matière, sa réalité profonde, tandis que la matière est la masse grossière, tangible, mais l’un ne peut pas être sans l’autre. Les deux s’y trouvent en coexistence, consubstantiellement.

L’union des deux se trouve en fait dans la présence de particules qui sont semi-spirituelles.

« Des particules semi-spirituelles imprègnent l’ensemble de l’univers. Ces particules existent dans une goutte d’eau, dans un courant d’air, dans les roches, les arbres, les cours d’eau. »

L’esprit se trouve donc au sein de la matière sous la forme de ces particules semi-spirituelles qui « sont élusives et ne suivent pas les lois physiques et matérielles... Elles possèdent des densités différentes, et on les retrouve aussi bien dans les étoiles que dans l’air, l’eau ou tout type de vie naturelle...animale, végétale ou minérale. » (3)

p 186:

Comment fonctionne la dualité

Elle est créée par le mouvement, celui-ci engendre un aspect, par exemple positif, qui sera suivi de l’aspect opposé, par exemple négatif, (négatif n'a pas ici de signification péjorative, il s’agit simplement de l’indication d’une qualité complémentaire opposée,) et ensuite le mouvement reviendra sur l’aspect positif, et ainsi de suite. Toute chose, pensée, ou évènement passe par les phases de début, réalisation, incident possible, suite et fin, c’est un cycle. On comprend donc que la manifestation se produit en cycle.

Une bonne illustration est le cycle des saisons qui passe par quatre expressions opposées deux à deux, la croissance, la plénitude, la régression et la pause, que ce soit pour les flux de lumière, de chaleur ou de végétation. On pourrait dire deux saisons d’expansion et deux saisons de régression. Ainsi vont les cycles de la journée, de la vie humaine, et tous les cycles inscrits dans le temps et dans l’espace. On y trouve les quatre forces fondamentales du monde, plus la cinquième qui les réunit, induit leur transformation et les tient en équilibre.

p.196:

La loi de réponse (ou d’attraction) de l’énergie

La loi de réaction de l’énergie est un principe spirituel universel disant que toute énergie attire une énergie identique.

Un comportement qui est positif attire de bons amis et une vie de bonne qualité, un comportement négatif attire des relations hostiles et du danger.

Si nous donnons un sourire, nous recevons un sourire, si nous faisons de mauvais coups, nous recevons des mauvais coups. Cela est évident dans notre entourage, mais cela est aussi vrai dans tout l’univers. L’univers est doté d’une énergie mentale universelle et par conséquent l’univers est réactif. Il l’est au niveau matériel, par exemple, si nous recevons une brique sur

la tête, il y a des conséquences. Mais cela est aussi vrai au niveau spirituel, c’est-à-dire moral. C’est la même loi de cause à effet.

Toute énergie que nous portons comporte une fréquence vibratoire particulière qui réagit à des énergies de même fréquence et les attire. C’est la loi de cause à effet, soigneusement explicitée dans certaines traditions sous le nom de Karma. (1)

p 203:

Comment perçoit-on cette loi subtile de l’univers ?

C’est par l’interprétation appropriée des évènements de notre propre expérience, et en analysant les exemples dont nous sommes témoins par ailleurs.

La loi subtile s’exprime sans paroles, elle parle au moyen de signes subtils. Un esprit tranquille, calme et objectif peut parvenir à lire ces signes et s’aider ainsi à déterminer sa conduite et ses décisions. C’est l’apprentissage le plus important que nous ayons à faire.

Si une conscience individuelle n’est chargée d’aucun obstacle, elle peut saisir la présence de la loi subtile sans même la rechercher. Chez les personnes dont la nature est assez pure la compréhension de cette loi est innée, elle fait partie de leur esprit mental.

En effet, le mental est l’organe établissant le lien avec le monde spirituel qui transcende la réalité matérielle. Il peut agir avec une extrême précision, et il est capable de comprendre spontanément des choses dont on n’a pas fait l’expérience.

Par contre, les personnes qui ne suivent aucun développement personnel ne peuvent pratiquement pas saisir cette vérité, car leurs pulsions physiques sont trop fortes, et elles effacent les communications spirituelles. Celles-ci ne sont qu’une « petite voix. »

p 212:

Le nœud de la crise :

Nos moyens intellectuels ne suffisent plus

Le mental est un outil à double tranchant.

Notre mental est d’une part un extraordinaire outil de compréhension et d’adaptation. Il nous a donné les avancées scientifiques et culturelles qui font notre bonheur. Nous lui devons une excellente adaptation dans l’existence.

Ce sont aussi nos acquisitions de savoir qui forment notre conscience collective, notre amas de données au service de tous, individu et collectivité. Par exemple les réactions positives que nous avons maintenant envers la protection de l’environnement.

Par ailleurs, il est l’outil indispensable d’évolution, car c’est lui l’émetteur récepteur qui nous met en communication avec les hautes sphères. Il joue là un rôle indispensable.

Paradoxalement, notre mental est aussi l’outil qui cause tous nos malheurs.

Nous faisons un usage abusif de notre mental rationnel. Nous avons tout misé sur nos capacités intellectuelles, et cela conduit à la catastrophe.

Les méthodes intellectuelles sont tout à fait insuffisantes, car elles sont au service d’un personnage peu évolué et donc elles fournissent soit du bien, soit du mal, des vaccins aussi bien que des bombes.

Elles ne parviennent en aucune façon à faire évoluer les individus, et donc au bout du compte, tous les progrès qu’elles apportent peuvent changer les circonstances sans modifier les problèmes de fond tant que l’individu reste ce qu’il est.

Mais aussi les savoirs ne suffisent pas parce qu’ils sont morcelés en domaines différents, parce qu’ils donnent lieu à peu de changement sur le corps social, sur l’activité économique ou politique. Constatons que notre énorme capacité de recherche, nos gigantesques avancées scientifiques dans tous les domaines sont incapables de changer le monde et de l’améliorer.

p 233:

Cultiver notre propre énergie par la maîtrise du mental

Nos émotions sont bien naturelles, il ne faut pas les rejeter.

Mais lorsqu’elles sont excessives, ou trop fréquentes, les émotions sont en nous de véritables poisons. Pensons à la colère, à la jalousie, à la déprime, les frustrations, les peurs, c’est assez pour faire de sérieuses vagues sur l’océan que nous naviguons.

Les émotions excessives, les désirs excessifs, les pensées turbulentes, toutes ces mauvaises habitudes drainent et épuisent notre énergie. En consommant notre énergie, elles deviennent des poisons car elles engendrent la négativité. La négativité est le signe d’une déperdition ou bien d’un déséquilibre d’énergie. Ainsi les émotions excessives du quotidien créent une contamination qui peut devenir une source constante de négativité. Il convient donc de l’éliminer régulièrement, et de s’en protéger, sans quoi la négativité se renforce et finit par être absorbée dans notre personnalité plus profonde. Même les émotions heureuses trop fortes attireront à terme leur contraire. L’expérience quotidienne apporte régulièrement son lot de contamination psychique dont il faut se protéger. C’est une façon essentielle de cultiver son énergie.

p 244:

Le sens de la vacuité

On comprend que dans la méditation, en ramenant l’esprit à l’immobilité hors de la matérialité, au point d’excitation zéro, on se retrouve dans l’énergie originelle pure, avant qu’elle ne se dissocie en deux aspects, on réintègre l’origine. Cela est une intégration mystique, car on quitte la dissociation duelle, qui est le partage de l’énergie originelle en deux polarités. On rejoint donc l’absolu, ou du moins, on essaye.

Le vide n’est pas le néant. L’objet est manifesté par la présence du néant qui lui permet d’apparaître, mais le vide est autre chose, c’est ce qui englobe et produit toutes les paires comme l’être et le néant, le Ciel et la Terre, le visible et l’invisible,

Ce vide, c’est l’absolu, c’est l’énergie neutre de l’unité première avant la manifestation.

Ce vide qui est partout, et que nous avons sous notre nez, c’est une énergie, c’est l’énergie universelle.

Le point d’excitation zéro est celui où on arrête de chercher quoi que ce soit, le point où il ne se passe plus rien. On reste vigilant sans rien chercher, on est dans le mental pur. Si on arrête toutes les préoccupations, on sort de notre monde, on quitte les circonstances où tout est relatif, un peu plus ceci ou un peu moins cela. On renonce au soi externe.

Le point zéro, c’est le Un originel, le tout là où il n’y a rien.

 

 

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